Le Bogolan, parfois appelé “tissu de boue”, est bien plus qu’un simple textile. C’est une véritable écriture, un langage porté sur le coton, qui raconte l’histoire et les croyances des peuples du Mali. Chaque motif, chaque teinte, chaque geste artisanal incarne une mémoire vivante, transmise de génération en génération.
Un savoir-faire ancestral
Fabriqué à partir de coton filé et tissé à la main, le Bogolan tire son nom de la boue (“bogo” en bambara) utilisée pour fixer les motifs sur le tissu. Après une teinture naturelle à base de plantes, les artisans appliquent la boue fermentée pour dessiner des symboles. Ceux-ci ne sont jamais choisis au hasard : ils expriment des récits liés à la nature, à la spiritualité, à la vie quotidienne ou encore aux événements historiques.
Des symboles porteurs de sens
Chaque motif est porteur d’un message. Certains protègent du mal, d’autres rappellent des proverbes, des victoires ou encore la place de la femme et de l’homme dans la société. Porter un vêtement en Bogolan, c’est donc revêtir une histoire, un héritage.
Une tradition toujours vivante
Aujourd’hui, le Bogolan a trouvé une place aussi bien dans la mode contemporaine que dans l’art. Des créateurs l’intègrent dans leurs collections, mêlant modernité et tradition, tout en préservant l’authenticité de cette pratique. Pour les artisans maliens, il ne s’agit pas seulement d’un travail, mais d’un acte de transmission et de résistance culturelle.
Chez Siko
En mettant le Bogolan au cœur de ses créations, Siko rend hommage à cet art millénaire et soutient les artisans qui le perpétuent. Chaque pièce devient un pont entre les cultures, une invitation à consommer autrement, avec respect et conscience.
“Le Bogolan n’est pas un simple tissu. C’est une toile d’histoires, un patrimoine vivant qui continue de voyager à travers le temps et les frontières. Le porter, c’est honorer la mémoire du Mali et participer à faire vivre une tradition précieuse.”